L’OBSERVATION DES FAILLES

Phrase d'accroche
« Une photographie est un secret sur un secret. Plus elle vous en dit, moins vous en savez ! » Artforum, mai 1971. Diane Arbus.

Résumé
Diane Arbus se suicide en 1971 à 48 ans.
Sorte de biopic théâtral, L’Observation des Failles fait de Diane Arbus “un sujet”.
Qui était celle qui a révolutionné la photographie documentaire américaine ?

NOTE D’INTENTION de Catherine Moretto :
Diane Arbus ouvre la porte à un vaste pan de la photographie contemporaine. Son travail pose des interrogations profondes et universelles sur l’identité. La sexualité. L’altérité. Les apparences. Les tabous. Bref, sur tout ce qui nous constitue personnellement et socialement.
Le réel est au coeur de son projet. Elle fouille et scrute avec attention. Elle se glisse dans les interstices du banal et de l’étrange.
Elle photographie “les cérémonies” de son temps qui se veulent festives. Beaucoup de ces rassemblements disent l’isolement et la solitude.
Arbus est connue comme la portraitiste des “freaks”, des marginaux. Interrogée dans les années 50 sur la définition qu’elle donnerait à son travail, elle disait : “Une sorte d’anthropologie contemporaine”.
Diane écrivait aussi, comme elle photographiait : même acuité, même lucidité de la plume et du regard. Les fragilités de l’âme humaine que montrent ses photos, elle les éprouvait aussi en elle-même.
Derrière la force des images photographiques et l’ultra-modernité du regard se révèlent les failles. Celles du sujet photographié, celles de l’artiste.
C’est cet axe d’exploration personnelle et collective qu’a suivi la troupe labÖmatik.